A l’heure de la COP 27 qui se termine aujourd’hui en Egypte, des experts de l’ONU ont tracé les “lignes rouges” du greenwashing environnemental d’entreprises, investisseurs, organismes financiers, villes, régions, … qui promettent d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Les experts de l’ONU ont élaboré un mode d’emploi pour évaluer le degré de crédibilité des acteurs qui s’engagent à la neutralité carbone. Condition clé de cette crédibilité, s’éloigner des “activités destructrices de l’environnement”, en particulier tout ce qui peut entraîner de la déforestation, et sortir progressivement des énergies fossiles responsables du réchauffement de la planète.
Autre condition sine qua non, réduire le plus possible les émissions de gaz à effet de serre. Et non pas les compenser en achetant des “crédits carbone” équivalent à un poids de CO2, en finançant par exemple des projets de reforestation ou de développement des énergies renouvelables.
(Source de l’image : www.capitaine-carbone.fr)
Le rapport de l’ONU estime également que les promesses à long terme doivent être accompagnées par un plan précis, avec des objectifs quinquennaux. Ce plan doit couvrir toutes les activités d’une entreprise : ses activités directes (scope 1), ses consommations d’électricité et de chaleur (scope 2) mais aussi toutes les émissions indirectes en amont et en aval de la production, jusqu’à, par exemple, l’essence consommée par les automobilistes pour une compagnie pétrolière, ou les émissions de CO2 dues au déplacement de la clientèle touristique pour une station de sports d’hiver (scope 3).
(Source de l’image : Climact)
Nous avons donc voulu creuser la question spécifiquement pour le domaine de la construction en se demandant ce qui se cache réellement derrière l’appellation “bâtiment zéro CO2” ou “neutre en carbone“.
Pour y voir plus clair, nous avons invité nos voisins néo-louvanistes de Climact à réfléchir avec nous à cette question lors d’une session d’information ESSENciel le 17 novembre 2022. La mission de Climact est justement d’arriver à une société durable zéro carbone d’ici 2050 (ça tombe bien !) en aidant les autorités publiques et les organisations à réduire leur impact carbone pour atteindre cet objectif. Climact couvre ainsi toutes les activités d’une entreprise (les 3 scopes dont question ci-dessus) de manière macroscopique tandis que MATRIciel couvre les consommations énergétiques des bâtiments et les émissions indirectes (l’énergie grise) de ceux-ci sur l’ensemble de leur cycle de vie.
Pour être tenus au courant de ces sessions d’information ESSENciel, n’hésitez pas à vous inscrire en envoyant un e-mail à Catherine Fabry (fabry@matriciel.be)